Le Burkina Faso est un pays enclavé d'Afrique occidentale, dont la superficie est de 274 000 km².
La population se répartit en une soixantaine de groupes ethniques, les Mossi représentant près de 50% de la population, tandis que le reste se partage principalement entre Gourmantché, Bisé, Samo, Marka, Bobo, Dagari, Lobi, Sénoufo, Peuls et Touaregs.
La population reste très implantée dans les campagnes, malgré un taux d'urbanisation galopant.
Le Burkina Faso doit en effet faire face à une urbanisation de plus en plus difficile à maîtriser, en particulier dans les zones périurbaines de sa capitale Ouagadougou où la population a été multipliée par deux entre 1996 et 2011. Les autorités de la ville de Ouagadougou n’arrivent pas à intégrer tous ces accroissements tout en développant des service sociaux de base au même rythme. Un tiers de la population de Ouagadougou vit dans les ‘’zones non loties’’, quartiers d’habitat spontané, sans transport, électricité, eau et assainissement. Ce contexte a une forte incidence sur la qualité de vie des populations les plus démunies.
Le Burkina Faso fait partie des 15 pays les plus pauvres de la planète. On estime que 45% de sa population vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Disposant de peu de ressources naturelles et d’un environnement qui se dégrade, il subit en outre les aléas d’un climat sahélien dont la pluviométrie est souvent insuffisante ou mal répartie. L’économie est centrée sur un secteur agricole fortement dépendant des pluies, qui occupe environ 80% de la population active et représente 37% du produit intérieur brut (PIB), mais aussi sur un secteur des services, en partie informel, en croissance constante. Elle pâtit de coûts des facteurs élevés et d’une forte dépendance des exportations du coton et des produits de l’élevage.
Le Burkina Faso souffre beaucoup de son enclavement et dépend largement de ses importations. Peu industrialisé, le pays est constamment contraint d'importer des biens de consommation, mais aussi des services rares. Ses recettes reposent sur les matières premières agricoles dont il ne maîtrise pas les cours.
Si le pays a obtenu, en janvier 2006, un important allègement de sa dette multilatérale, qui lui permet d'envisager plus sereinement la gestion des années à venir, il reste très dépendant de l'aide internationale. Outre les grandes agences internationales et les coopérations nationales ou décentralisées, le Burkina Faso est aussi connu pour son ouverture aux organisations non gouvernementales et à leurs programmes de développement.
Ancienne colonie française, le Burkina Faso autrefois nommé Haute Volta est indépendant depuis 1960.
C'est en 1983 qu'il est rebaptisé par Thomas Sankara Burkina Faso qui signifie "le Pays des Hommes Intègres".
Depuis son indépendance se sont succèdés à la tête du Burkina Faso les présidents suivants : Maurice Yaméogo (1959 - 1966), Sangoulé Lamizana (1966 - 1980), Jean Baptiste Ouedraogo (1982 - 1983), Thomas Sankara (1983 - 1987. il fut assassiné en 1987), puis Blaise Compaoré qui fut président pendant presque 30 ans (1987 - 2015). En 2015 le Président Blaise Compaoré qui envisageait dés fin 2014 de modifier la constitution en vue de briguer un nouveau mandat, s'est vu contraint de quitter le pouvoir sous pression de la population burkinabé. La crise politique qui a débuté en octobre 2014 a pris fin en décembre 2015 avec l'organisation d'élections libres. Le nouveau président élu se nomme Roch Marc Christian Kaboré.